On a décidé de prendre les routes de campagne. On a vu les maisons luxueuses côtoyer des taudis, ou des maisons abandonnées. La pauvreté est visible et tangible partout. Séquelle de la crise économique? Ça nous a bien remué, mon mari et moi. On s'est senti privilégié et rempli de gratitude de pouvoir manger à notre faim au quotidien, d'avoir un toit solide sur la tête, et de pouvoir voyager.
On a longé King street jusqu'au bout. On s'est stationné sur le bord de l'eau, sur E Battery. L'odeur de l'air marin m'a frappé de plein fouet. Enfin, je suis près de l'océan!
On a marché le long de la baie, sur la passerelle piétonnière.
Puis, Pierre-Luc a déniché une ruelle qui a certainement été témoin de la guerre de Sécession. Comme on aime sortir des sentiers battus, des chemins bien établis, ne pas marcher sur les traces des autres touristes, on a décidé d'emprunter ce sentier très étroit.
Ça nous a mené sur des jardins et terrasses intérieures. C'était formidable. On s'est réellement senti choyé de voir ça. Et c'est sans parler de l'architecture des maisons centenaires... À couper le souffle!
Après s'être baladé au hasard des rues, nous avons décidé de pique-niquer au White Point Garden. Quel parc magnifique!
Après un détour pour traverser le pont à haubans qui relie Charleston à Mount Pleasant,, nous sommes retournés à l'hôtel avec la ferme intention de revenir à Charleston, d'y prendre le temps de la visiter dans toute sa splendeur, tel qu'elle le mérite.
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