mercredi 23 décembre 2015

Charleston, la majestueuse.

Lors de notre accrochage de pied en Caroline du Sud, on a décidé de profiter de notre journée libre (sans réservation de camping) pour visiter Charleston.  Fan du film Autant en emporte le vent, ça faisait longtemps que cette ville m'intriguait.

On a décidé de prendre les routes de campagne. On a vu les maisons luxueuses côtoyer des taudis, ou des maisons abandonnées. La pauvreté est visible et tangible partout. Séquelle de la crise économique? Ça nous a bien remué, mon mari et moi. On s'est senti privilégié et rempli de gratitude de pouvoir manger à notre faim au quotidien, d'avoir un toit solide sur la tête, et de pouvoir voyager.

On a longé King street jusqu'au bout. On s'est stationné sur le bord de l'eau, sur E Battery. L'odeur de l'air marin m'a frappé de plein fouet. Enfin, je suis près de l'océan!

 

 On a marché le long de la baie, sur la passerelle piétonnière.


















 

 Puis, Pierre-Luc a déniché une ruelle qui a certainement été témoin de la guerre de Sécession. Comme on aime sortir des sentiers battus, des chemins bien établis, ne pas marcher sur les traces des autres touristes, on a décidé d'emprunter ce sentier très étroit.




 

 Ça nous a mené sur des jardins et terrasses intérieures. C'était formidable. On s'est réellement senti choyé de voir ça. Et c'est sans parler de l'architecture des maisons centenaires... À couper le souffle!


























Après s'être baladé au hasard des rues, nous avons décidé de pique-niquer au White Point Garden. Quel parc magnifique!





Après un détour pour traverser le pont à haubans qui relie Charleston à Mount Pleasant,, nous sommes retournés à l'hôtel avec la ferme intention de revenir à Charleston, d'y prendre le temps de la visiter dans toute sa splendeur, tel qu'elle le mérite.
 



mardi 22 décembre 2015

Roadtrip vers la Floride!

Enfin!

Depuis le temps que je l'attendais, ce voyage-là!

2000. La dernière fois que je suis venue en Floride. 15 ans à l'espérer, le planifier, le budgéter, le croire, le porter, en parler, en rêver, ...

J'y suis allée souvent, enfant. J'avais hâte de faire connaitre la mer, les palmiers, et tou-te-le-kit à ma propre famille.

Enfin!

Nous avons réservé 3 nuits au camping du Anastasia State Park, à St.Augustine. Puis, nous irons 2 nuits au condo de mes beaux-parents, à Deerfield Beach, près de Fort Lauderdale. Ensuite, ce sera le camping du Myakka River State Park pour 4 nuits. Finalement, 7 nuits au camping de Walt Disney World Resort, le Fort Wilderness Campground.

Enfin!

Y aller en camping nous permet de faire un voyage à faible coût. Même le camping de Disney est abordable, ce sont les billets de parc ainsi que les restos (plan repas ou pas) qui ne le sont pas!

Victor et Ezéchiel n'étant pas amateurs de grande virée en voiture, nous avons décidé de faire la route principalement de nuit.

Nous sommes donc partis dimanche le 20 décembre autour de 18h30, après une longue sieste d'après-midi pour mon mari et le visionnement de Boréal Express pour les petits et maman.

Après un premier arrêt au McDo pour souper, un deuxième arrêt à Anjou pour récupérer les grands chez leur père, nous voilà enfin en route! L'excitation est à son comble. Nous sommes fébriles, joyeux. Trois semaines de vacances en famille, de découvertes, dans un cadre qui me rappelle de si bons souvenirs... On est heureux!



Nous traversons les douanes sans problème. Le douanier est terriblement bête et intimidant, mais il ne pose pas trop de questions, nous laisse passer et ça y'est, nous sommes en route vers une nouvelle aventure!



La nuit se passe bien. Les enfants dorment un peu, Victor et tilou font ça comme des pros, on arrête aux 2 heures environ pour que j'allaite, pause pipi et dégourdissement pour ceux qui sont réveillés, café 2 fois dans la nuit pour papa et maman. Vers 2h30, on passe New York. Ça va bien, on garde le rythme, on est confiant!

Vers 4h du matin, aux alentours de Philadelphie, Pierre-Luc commence à sentir un coup de fatigue. On se stationne dans un rest area et on ferme les yeux... pour 15 minutes! Le genre de micro-sieste qui régénère aussi bien qu'une interminable sieste! Après un arrêt-essence, c'est reparti pour un autre bon bout!

On contourne Washington autour de 7h-7h30. Depuis 6h du matin, c'est mon tour d'avoir un endormitoir tandis que Pierre-Luc continue de nous conduire à bon port. Je ferme les yeux 2-3 minutes de temps en temps, c'est suffisant pour m'aider à garder le cap. Mes nuits de maman-allaitante-cododo-depuis-des-années y sont sûrement pour beaucoup dans ma capacité à conserver et renouveler mon énergie allègrement.



Washington, donc. On voit au loin le Washington Monument ainsi que le Capitole. Juste ça, ça me donne le boost dont j'avais besoin pour poursuivre la route sans nous arrêter pour dormir.

On s'arrête dans un stationnement de McDonalds vers 8h30, pour se dégourdir. Les rest-area sont moins fréquents qu'on aurait pu croire, c'est tellement plus pratique de ne pas avoir besoin de sortir de l'autoroute pour se restaurer en essence, se dégourdir, aller à la toilette! J'avais préparé des muffins pour déjeuner sur la route, donc on mange, on se dégourdit et moins de 30 minutes plus tard, on est de retour sur la route!

On garde encore une fois notre rythme de croisière. Victor fait une longue sieste, tout va bien, il est maintenant 11h et on n'a pas encore utilisé le DVD! Des livres de Cherche et trouve, des cahiers d'activité, des papiers et des crayons, c'est tout ce que ça prend pour divertir les enfants. Ah non, c'est vrai, ça prend un Ipod pour le grand! Comble de bonheur, on a découvert dernièrement une prise de courant dans la van. Il peut donc charger son Ipod en route!







On traverse les états les uns après les autres, c'est encourageant!

On arrête en Virginie dans un rest-area pour se dégourdir, encore une fois. On peut sortir en simple chandail, c'est confortable! C'était relativement doux comme temps au Québec, jusqu'avant notre départ. Le dimanche qu'on est parti, il faisait -6 degrés. Là, à notre arrêt en Virginie, on a 13 degrés.








On a proposé aux enfants de diner à une table à pique-nique (j'avais préparé des sandwiches la veille, pour la route) ou de manger en roulant. Manger dans l'auto est assez unanime, on continuera notre chemin pour se rendre au plus vite!

À Fayetteville, au rest-area, Ezéchiel trouve une cocotte gigantesque. On découvrira plus tard,  dans un fireworks shop en Caroline du Sud, qu'ils en vendent, 0,25$ chaque! Ah ben!







Caroline du Nord. La température continue de grimper, c'est tellement excitant!



Le paysage change, il y a des feuilles dans les arbres, des roses qui poussent encore.
























Les affiches pour South of the border en Caroline du Sud se suivent (mais ne se ressemblent pas, elles sont différentes les unes des autres). J'ai eu la chance (??) d'y aller lors d'un voyage en Floride, enfant. Je sais donc que ce n'est pas un arrêt qu'on fera. On aperçoit la tour à sombrero de l'autoroute, c'est suffisant pour nous!




Vers 15h, Victor commence à s'impatienter. Il lâche des cris perçants, qui nous arrachent les tympans. On décide de s'arrêter à Walterboro, en Caroline du Sud, autour de 16h30. On est plus près de notre objectif qu'on aurait cru, selon notre expérience en voiture avec les petits.

On déniche un hôtel abordable, dans un dépliant de coupons pris au dernier rest area. Pierre-Luc demande s'ils ont une chambre pour accomoder notre famille nombreuse. On se retrouve avec une suite de deux pièces. Une chambre avec deux lits doubles, télé, table et deux chaises. Une deuxième pièce qui sert de salon, avec divan-lit, table basse, bureau et chaise, téléviseur, mini-frigo et micro-ondes. Salle de bain complète dans chacune des pièces. C'est propre, c'est vaste, c'est 84.99$ par nuit petit déjeuner inclus. Le déjeuner est acceptable, il y a du choix, mais pas de beurre d'arachide! Ça m'étonne, dans ma tête la Caroline du Sud et la Georgie sont de grands producteurs d'arachides et de coton!






Pierre-Luc a envie de prendre le temps de manger un bon repas. Ce sera au Cracker Barrell que ça se passera. Quelle ambiance familiale, campagnarde, j'adore! Les gars se prendront de gros burgers de gars, ½ livre de bœuf avec bacon, évidemment! Lexie et Blanche opteront pour le macaroni au fromage, qu'elles partageront avec Victor, tandis que tilou ne résistera pas à un classique grilled cheese. Et May-Ann et moi partagerons un plat de roastbeef dans une sauce aux champignons, avec patates pilées, carottes et muffins au maïs. C'était vraiment délicieux, le genre de cuisine réconfortante qui fait tant de bien après une si longue route!

Soirée relaxe à la chambre, on se couche tôt!





On est maintenant le 22 décembre. Notre réservation de camping est du 23 au 26 décembre. On a du temps devant nous. On décide donc de s'accrocher les pieds ici pour une deuxième nuit, histoire de profiter de Charleston qui me fait de l'œil depuis un bon moment. J'ai une passion pour la guerre de Sécession, c'est donc du pur bonheur d'arpenter les rues de cette majestueuse ville. Et la première bouffée d'odeur d'océan, sur le bord de l'eau... Quel plaisir renouvelé!
















On passe le reste de la journée à l'hôtel, à simplement profiter d'être en vacances. Partie de bingo de Noël, yatzee, coloriage, pâte à modeler, marche autour de l'hôtel...


 
 



Qu'on est bien en vacances! Les grenouilles chantent dehors, c'est chaud, humide, il y a une odeur de pluie qui flotte dans l'air... Je l'ai dit qu'on se crée de beaux souvenirs!?!